À la demande générale, v'là le 51e
Francine Raymond – Magie noire et blanche (1996)
Pour inaugurer cette nouvelle tranche, une grande dame de la chanson québécoise (et dont je n'ai pas l'impression qu'on parle assez) avec une piste qui se permet d'imaginer ce que donnerait Ella, elle l'a jouée par Supertramp. J'ai eu de la misère à choisir une chanson en particulier tellement le répertoire de Francine Raymond regorge de succès définitifs, mais celle-ci me semble assez représentative de son écriture qui a toujours été très beatlesque (voir notamment la référence explicite à A Day In The Life dans son gros hit de 1989). La légende veut d'ailleurs qu'elle ait décidé de son choix de carrière ce beau jour de 1964 où elle a regardé le Ed Sullivan Show et où sa vie a changé à jamais, comme des millions d'autres Nord-Américains.
Après avoir officié à la fin des années 70 dans Hollywood And Vine aux côtés de Christian Péloquin, qui restera son fidèle complice tout au long de sa carrière, elle se fait d'abord remarquer en tant que choriste d'artistes obcurs comme Michel Rivard, Paul Piché, Johnny Hallyday ou Francis Cabrel avant de connaître ses premiers (méga)-succès en solo. Avec son album Les années-lumières en 1993, elle décroche pas moins de 5 numéros un, coup sur coup, dont la superbe Y'a les mots, Pense à moi et la plus rock Pour te revoir.
On se laisse sur le jeu des comparaisons : quelle est la meilleure version de Pour l'amour qu'il nous reste, l'originale de Francine, la reprise de Chimène 2003 ou celle de Marie-Élaine 2013 ? La bonne nouvelle, c'est que maintenant que ces dernières ont été name-droppées, on ne risque plus de les recroiser de sitôt dans ce coin des internets.
PS : Le hasard – s'il existe – faisant parfois bien les choses, je découvre à l'instant que Francine Raymond fera une trop rare sortie médiatique à Star Académie aujourd'hui même à l'occasion de son intronisation au Panthéon des auteurs-compositeurs canadiens, vous checkerez ça.
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