(Asteur)
Ce qui est drôle avec cette chanson, dans laquelle Gilles Valiquette ironise sur ce qu'un chanteur ayant l'air de sortir tout droit de La revanche des tronches devrait faire pour devenir cool et populaire, c'est que ça a complètement marché. Elle est devenue une de ses chansons les plus connues et figure parmi les standards du rock québ, ayant notamment été reprise par le groupe de Toronto Big Sugar dans la langue de Plume lorsqu'ils ont voulu faire du pied au marché québécois.
Au début des années 70, Gilles n'est toutefois pas tout à fait un inconnu, puisqu'il a déjà un premier album à son actif et travaillé en tant que guitariste avec plusieurs artistes, comme les Séguin. C'est sur son deuxième album Second arrêt en 1973, qu'on retrouve Je suis cool ainsi que La vie en rose (rien à voir avec celle d'Édith Piaf) qui assume pleinement ses influences Beatles/Wings. Cette dernière aura été chanson de l'année deux fois, une première en 1974 et puis en 1992 avec la version chantée par Labelle Joane.
Au cours des décennies suivantes, il demeure actif en tant que producteur et touche-à-tout du domaine musical, s'intéressant par exemple très tôt à la musique assistée par ordinateur et fondant en 1987 l'école de conception sonore Musitechnic. Ces dernières années l'ont vu occupé par son statut d'expert sur la carrière discographique des Beatles (plusieurs artéfacts de l'exposition Les Beatles à Montréal au musée de Pointe-à-Callière en 2013 venaient de sa collection personnelle) : il publie notamment en 2015 avec famille et amis un album hommage au Beatles faisant la part belle aux compositions Lennon-McCartney des premières années, prouvant, s'il était nécessaire, qu'il s'agit bel et bien d'un homme de goût.
Un joual
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Commentaires
Écrit le 2021/4/25 à 19:42 par Nitsouga