C'est toute
Jacques Brel – Le moribond (1961)
Dans cette chanson qu'on retrouve sur son 5e album Marieke, (le personnage de) Jacques a l'occasion, avant de mourir, de faire ses adieux à ses proches : son ami l'Émile, puis son curé, son rival l'Antoine, et enfin sa femme. On se sait pas exactement pourquoi il doit ainsi partir aux fleurs imminemment : certains semblent croire que c'est parce qu'il a le cœur brisé (voire qu'il se procure lui-même un billet de train pour le Bon Dieu), mais l'hypothèse d'une maladie fatale me semble plus cohérente avec l'apaisement qu'il témoigne dans la chanson avant de devoir fermer les yeux définitivement.
Ce refrain est devenu mondialement connu grâce à sa reprise, non pas la version réenregistrée avec des arrangements discutables par Jacques Brel lui-même, mais plutôt le numéro 1 planétaire Seasons In The Sun de Terry Jacks en 1974. Membre avec sa femme Susan du groupe vancouverois The Poppy Family qui avait eu quelque succès à la fin des années 60 (Where Evil Grows), il devait initialement enregistrer avec les Beach Boys une version de l'adaptation anglaise de la chanson par le Kingston Trio en 1963. Les sessions avec les héros californiens n'ayant pas fonctionné tel qu'escompté, il l'a finalement retravaillée pour rendre hommage à un ami atteint de leucémie et publiée en son nom avec le succès que l'on sait.
Quel rapport avec une machine à laver ? Ceux qui n'arrivent plus à entendre cette mélodie sans penser à un plat de nouilles qui bouillent le savent déjà : c'est à cause de la reprise dancehall de Shabba Ranks Twice My Age dont François Pérusse s'était moqué dans les premiers temps des 2 minutes du peuple et qu'on peut être en droit de considérer la version définitive ?
Grav was with by Trilby Media.
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Commentaires
Écrit le 2021/4/25 à 20:23 par Gab
Écrit le 2021/4/25 à 19:52 par Nitsouga
Écrit le 2021/4/25 à 19:44 par Nitsouga
Écrit le 2021/4/19 à 12:36 par Gab
Écrit le 2021/4/19 à 11:49 par Limouzi Crew