La révolution, ce n'est pas une raison pour négliger ses études.
Cette petite pépite garage de la fin des années 60 est issue de la collaboration entre Normand Fréchette, animateur à la défunte station de radio CJMS (qui s'en souvient ?), et les Hou-Lops. Ce groupe yéyé de Ste-Hyacinthe a eu un petit succès en son temps, ayant notamment joué en Europe en première partie des Animals et des Stones (Olympia de Paris 1966). Ils officièrent aussi pendant un temps sous le nom de Têtes blanches avant de se le faire interdire par les avocats des Classels.
Pour remettre les choses dans leur contexte : la chanson sort en 1967, l'année même de la création des cégeps ; on imagine donc le protagoniste profiter des derniers mois d'existence des collèges classiques pour se plonger dans l'étude des langues anciennes avant que cela ne devienne facultatif. Les membres de Beau Dommage (qui eux, auront connu les premières années du programme en communication de l'UQÀM) font également référence au cours classique sur leur non moins classique chanson Ginette.
Pour en revenir à J'étudie mon grec (quelle finale ! avec de l'authentique guitare à l'envers), on ne peut que déplorer qu'elle ne soit pas plus longue. Ce que les Breastfeeders réparent en partie dans leur reprise de cette chanson-culte parue en 2014 sur la compilation Pépites et grenailles, vol. 1 publiée par le Musée du rock'n'roll du Québec et réenregistrée encore l'année dernière pour une face B.
Pour plus de détails, je vous invite à consulter le billet de l'érudit du rock québécois Félix B. Desfossés sur son blog Vente de garage.
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