Attention au début ça donne un choc.
Non, la chanson de Marie-Denise Pelletier n'est pas d'elle (ce qui n'enlève rien à sa magnifique interprétation). D'ailleurs, le débat est lancé : quelle est la meilleure version ? Personnellement, je trouve que Balavoine la prend un peu vite et je vote pour Marie-Denise — masi je crois qu'une affirmation vraie est que les gens préfèrent systématiquement la version avec laquelle ils ont grandi. Marie-Denise Pelletier qui par ailleurs a d'autres chansons, pas comme Dan Bigras dont le principal succès est une adaptation du single que Florent Pagny avait au même moment en France (lui-même créé quelques années plus tôt par Franck Langolff, pas le dernier des compositeurs de tubes). Pas un reproche, mais on comprend mieux certaines tournures inusuelles quand on réalise que c'est une reprise (ok L'aigle noir de Marie Carmen ça je pense que tout le monde est au courant).
Patience, jeune Balavoine
Daniel Balavoine : une référence en France, comparable sans doute à Jean-Jacques Goldman, mais quasi inconnu au bataillon au Québec — alors qu'il était pourtant de la première mouture de Starmania. Les responsables des exportations ont souvent un sens de l'humour un peu tordu... (ex. Garou). Principalement reconnu pour sa tessiture impressionnante, son engagement social et son décès prématuré, le gars avait des ambitions esthétiques prog rock assez marquées, se réclamant plus volontiers de Genesis et Peter Gabriel que de la variété française. Ambition apparente dans les SOS qui proposent un texte, une mélodie et des arrangements finement travaillés engendrant une grande chanson qui transcende les styles et les époques (voir plus récemment la non moins sublime interprétation de Safia).
Dont les écumes font la beauté
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Commentaires
Écrit le 2020/3/20 à 21:12 par Gab