Avertissement : voici une chanson qui peut facilement rester dans la tête pendant 6 mois.
Dans mon cas, ça doit faire à peu près 17 ans ! Je me rappelle qu'elle jouait régulièrement quand je faisais la mise en ondes pour l'Infomission à CISM (à l'époque où c'était encore la radio la plus à gauche sur la bande FM) — avec la délicatement évervante toune de Roÿksopp qui passait aussi souvent, il s'agit sans doute de la chanson que j'ai imposée au plus grand nombre d'auditeurs cumulés potentiels (consentants ou non).
Je n'y ai pas repensé par la suite pendant plusieurs années jusqu'à ce que je la ré-entende quasi-simultanément sur une vieille baladodiffusion de Philippe Papineau et l'album de reprises à la sauce OSS 117 d'HK (le Roubaisien, pas l'Alexis — utile à préciser parce que j'ai cru pendant longtemps qu'il s'agissait de la même entité !). Et comme ça j'ai réalisé que ça faisait des années qu'elle jouait sur repeat dans un coin oublié de mon cerveau (depuis c'est pareil, sauf que c'est au premier plan).
Les Fabulous Trobadors donc : un duo de tchatcheurs de Toulouse difficile à catégoriser, entre folklore et modernité. Ça part dans tous les sens, mais il y a toujours au cœur de leur travail des structures très répétitives qui leur servent de canevas pour poser leur orfèvre verbal, en français et en occitan, dont le propos oscille entre la joute verbale potache et la sagesse ancestrale.
Clairement ces gars-là ont compris quelque chose.
Grav was with by Trilby Media.
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Commentaires
Écrit le 2019/10/6 à 21:08 par une auditrice non consentante